Eaux claires, objectif clair : réflexions sur la protection d’une ressource vitale

Récemment, je suis parti en vacances d'une semaine dans l'État de Washington. Mon copain – maintenant fiancé ! – et j’ai décidé de rendre visite à des amis à travers le pays. Il n’y avait vraiment rien de plus choquant que de passer d’un temps de 90 degrés en Alabama au milieu des années 60 parfaitement frais à Washington !

L'Alabama n'est certainement pas étranger aux beaux sites touristiques, mais les vues sont complètement différentes. Les eaux du ruisseau près de la maison de mon enfance sont boueuses et peu profondes, tandis que le lac près du lodge dans lequel j'ai séjourné près du parc national olympique était limpide. La première fois que je l’ai vu, j’ai été fasciné par la vibration de l’eau qui se précipitait sur les pierres lisses. Il y a quelque chose de fascinant à voir l'eau dans son état le plus pur – tomber d'une cascade, onduler à travers une forêt. Cela nous rappelle non seulement la beauté de la nature, mais aussi le rôle absolument essentiel que joue l'eau dans le maintien de la vie.

Cette même clarté et cette même vitalité sont ce que notre industrie s’efforce de fournir chaque jour.

Dans la nature, l’eau se déplace selon des cycles soigneusement équilibrés : elle tombe sous forme de pluie, coule le long des ruisseaux et s’infiltre dans le sol. Chaque étape de ce voyage est absolument essentielle au maintien du pouvoir vital de l’eau.

De même, les systèmes de plomberie et d’eau humains sont conçus pour reproduire cet équilibre. Les ingénieurs et les plombiers agissent en tant que gestionnaires de l'environnement bâti : ils veillent à ce que l'eau s'écoule en toute sécurité de la source au robinet, éliminent les contaminants en cours de route et la distribuent efficacement dans chaque bâtiment et chaque foyer. Tout comme la nature protège son eau par l'équilibre, nous protégeons la nôtre avec des vannes, des pompes et des processus de traitement, en contrôlant soigneusement la pression, le débit et la qualité.

Scène aquatique du nord-ouest du Pacifique au coucher du soleil

Les eaux vibrantes du nord-ouest du Pacifique servent à la fois d’inspiration et de rappel : une eau propre n’est jamais garantie. Photo gracieuseté de Kristen Bayles

L’importance de cette gestion ne peut être surestimée. Selon l'Organisation mondiale de la santé, l'eau insalubre et les installations sanitaires inadéquates sont à l'origine de plus de 1,4 million de décès chaque année dans le monde. Aux États-Unis, l'Environmental Protection Agency note que nos systèmes publics d'approvisionnement en eau desservent quotidiennement plus de 300 millions de personnes. Maintenir cette confiance nécessite une vigilance constante. Même dans un pays doté d'une eau potable parmi les plus sûres au monde, le vieillissement des infrastructures pose des problèmes : l'American Society of Civil Engineers estime qu'une conduite principale se brise toutes les deux minutes, gaspillant plus de six milliards de gallons d'eau traitée chaque jour. D’une certaine manière, ces échecs reflètent presque des perturbations naturelles : tout comme l’érosion ou les sédiments peuvent obscurcir un cours d’eau autrefois intact, des infrastructures qui fuient ou sont brisées peuvent dégrader la qualité de l’eau si rien n’est fait.

Le nord-ouest du Pacifique, en particulier, offre un exemple véritablement fascinant de croisement de la gestion naturelle et humaine de l’eau. Les bassins versants du parc national Olympique sont soigneusement protégés par la loi et les scientifiques surveillent la santé des cours d'eau, les populations de poissons et la chimie de l'eau pour maintenir l'écosystème. Les systèmes de filtration, de traitement de l’eau et de surveillance de nos villes remplissent une fonction similaire : ils agissent comme des filtres fabriqués par l’homme, éliminant les sédiments, les agents pathogènes et les contaminants pour garantir que l’eau reste sûre et fiable. Voir ces flux vierges en personne m'a fait réfléchir à la responsabilité que notre industrie porte pour maintenir ce niveau de pureté chaque jour, même si les systèmes eux-mêmes sont invisibles pour la plupart des gens.

Les ingénieurs et les plombiers agissent en tant que gestionnaires de l'environnement bâti : ils veillent à ce que l'eau s'écoule en toute sécurité de la source au robinet, éliminent les contaminants en cours de route et la distribuent efficacement dans chaque bâtiment et chaque foyer.

Au bord de ce lac, j’ai réalisé à quel point notre travail est interconnecté avec le monde naturel. Chaque robinet qui fonctionne clairement, chaque chaudière qui offre du confort et chaque système qui assure l'assainissement font partie d'un continuum plus vaste : un environnement bâti qui reflète l'équilibre d'un bassin versant sain. Et, tout comme ces mêmes rivières et ruisseaux continueront de couler pendant des générations, il est de notre responsabilité de garantir que les systèmes que nous concevons et entretenons respectent les mêmes normes de clarté et de confiance.

» Lire la suite Opinion éditoriale

Alors que je montais à bord de l'avion et retournais vers mon doux foyer en Alabama, j'avais un nouveau sens du but. L’expérience de l’eau sous sa forme la plus belle et la plus pure m’a rappelé que notre travail ne se résume pas uniquement à des tuyaux, des pompes ou des vannes ; il s'agit des personnes, des écosystèmes et des générations futures. Tout dans notre industrie contribue à l’objectif plus large de protéger l’une des ressources les plus précieuses de la planète. L’eau potable est un droit, pas une garantie, et il est de notre devoir de la défendre.

Mon voyage à Washington m'a rappelé que même les processus naturels les plus simples (un lac aux eaux cristallines ou une cascade) reposent sur l'équilibre, le soin et la vigilance. Il en va de même pour les systèmes que nous créons et maintenons. C'est un puissant rappel que, dans notre industrie, l'attention aux détails et une gestion proactive sont aussi vitales que toute réparation d'urgence. La nature n’attend pas, et nous non plus.